Témoignages

Ma curiosité m’a conduite vers l’atelier de spiritualité de la Maison Bleu Ciel dont j’avais entendu parler. En automne 2024, je me trouvais en début de retraite après une carrière active et passionnante, je peinais à voir le sens dans ma vie dans cette nouvelle étape, de plus je venais de vivre une expérience de bénévolat qui me laissait sur ma faim !

Dès les premières rencontres, c’est tout au fond de moi qu’un appel à reconsidérer mes certitudes, mes représentations de Dieu et des Eglises s’est manifesté. Ce sont les propositions d’exploration avec le corps par la danse, le travail avec de la terre glaise, l’écriture libre qui ont amené « du nouveau » en moi et non des idées. J’ai été régulièrement surprise par les animations, source de plaisir et de liberté, comme de bienheureuses confrontations !!!

Les textes bibliques partagés me semblaient particulièrement explicites et libérés de vieux schémas. Je me suis retrouvée dans un chantier intérieur parfois rude, dominé au fil des semaines, par une nouvelle énergie vitale.  L’encouragement des animateurs-trices à se laisser accompagner, en marge de l’atelier, par des personnes formées à l’accompagnement spirituel m’a été à bénéfique. Ces entretiens m’ont permis de prendre la mesure de ce « nouveau » émergeant en moi et de m’en saisir pour le laisser grandir. J’ai beaucoup de gratitude envers le travail et le concept original de la Maison Bleu Ciel, j’y ai trouvé un espace simple, chaleureux, ouvert, sans jugement pour explorer et découvrir ce que la « Source de Vie qui me dépasse » fait couler et vibrer en moi.

Voilà, quoi dire de ce merveilleux parcours de 2 ans ?
Difficile de trouver des mots pour résumer la richesse, le merveilleux, l’incroyable chance d’avoir pu suivre et participer, pendant 4 ans, à cet atelier de spiritualité et bien plus.
L’apport spirituel, créatif, le langage intérieur et les différentes expériences avec le corps, font de ce atelier-parcours un lieu unique à Genève et je crois en Suisse. Je me suis sentie acceptée comme j’étais, avec bienveillance et respect, par les incroyables animateurs très professionnels et d’une grande qualité humaine hors pairs. Ça nous accompagne et nous transforme en profondeur, semaine par semaine. Je ne peux que encourager toute personne de toute horizons ou religions (ou pas: tous bienvenus) à la recherche de sens et de spiritualité, à participer a cet atelier.
Merci encore et encore aux 4 animateurs et trices et au magnifique groupe.
Elettra

Ces deux jours a écouter mes bruissements intérieurs en compagnie de toutes « mes soeurs de lumière », m’a montré combien le chemin vers mon être, la femme que je suis, passe par le « déssaisissement » de mon connu, afin de pouvoir danser avec plus de légèreté vers l’inconnu de ma vie.
Sentir la Présence invisible et partager cette connivence féminine m’offre une puissance éclairée qui transforme mon regard, mon corps, mes pensées pour aller pas à pas vers la lumière du coeur.
Merci à tous ces regards éclairés croisés avec bienveillance et tendresse et à Brigitte qui avec sa délicatesse et son accompagnement permet l’accès à L’Amour solidaire.

C’est à l’atelier d’Initiation aux percussions corporelles avec Manuel Colley que j’ai assisté ce matin. Quelle belle découverte! Je remercie Manuel de m’avoir fait expérimenter la joie grandissante que mon corps a ressenti en se connectant à des rythmes fondamentaux dont il semblait retrouver la mémoire avec émerveillement. Des rythmes « simples » nous a dit Manuel – oui, certes, mais les ajouts successifs ont parfois suscité quelques « noeuds » rigolos entre tête et mains ! Mais quelle joie de retrouver finalement la réunification de tout sur des musiques si belles invitant à la beauté des gestes et qui nourissent l’âme ! Je suis repartie avec grande envie de refaire l’expérience !
Merci Manuel, merci à la maison Bleu Ciel qui offre cette sorte d’expérience

Difficile de commenter ce qui, pour exister, se doit d’être vécu sans commentaires … ceux-ci peuvent commencer par les petites pensées qui nous renvoient à ce que l’on craint de ne savoir faire, à des schémas figés dans une mémoire, à une maîtrise déjà acquise mais qui n’est pas habitée par la grâce archaïque présente en chacun , comme cette « voix née dans la pénombre du vide
Je suis un peu ivre
En train de croître
Dans une pierre. » dit le poète*
Dans ce travail, elle nous attend, cette grâce, elle nous appelle. Le travail de Manuel Coley sait guider l’entraînement qui conduit peu à peu à la facilité, à la pratique d’un temps rythmé dans le plaisir simple de qui n’a rien à prouver ….cette durée marquée sur le tambourin de nos corps préfigure à mon sens une sorte d’éternité.
Merci Manuel et merci au groupe que nous formions.

*Antonio Ramos Rosa, Une voix dans la pierre, Traduit par Pierre Chandaigne

Être plongée dans le silence pendant cinq jours est un bain de légèreté bienfaisant… Pouvoir poser les masques et se retrouver seule avec soi-même, entourée de regards bienveillants et sans mots inutiles !
Faire silence, c’est surtout entrer en soi, aidée par le chant, les danses, le jeûne qui désencombre le corps et les textes proposés par Manuel et Brigitte, si délicatement qu’ils arrivent à ouvrir le cœur pour s’entendre profondément, en montrant le chemin qui mène à ma source intime. Je réalise encore plus que quelque chose de lumineux m’habite, me guide et m’illumine par l’Amour inconditionnel.
Et puis, il y a cette découverte de Marie, presque inconnue pour moi (d’éducation protestante). Elle se dévoile en femme, en sœur, en amie, en amoureuse, en endeuillée. Elle devient plus proche de mes préoccupations que je ne l’imaginais, me montrant que je suis complète avec mes failles et mes atouts.
Je ressors de cette retraite plus confiante, habitée d’une joie intérieure ressentie au fond du cœur, « celui qui écoute »… le monde autrement !

Cher Nils,
En égrenant les résumés que tu partages des heures bleu ciel passées, je suis si touchée par la profondeur qui les habite. En les lisant, j’entends ta voix, je sens ce NOUS qui m’entoure et permet de se confier…
Se confier au sens de ce qu’écrit Denis Marquet : « Fondamentalement, le premier pas, c’est de croire, de se confier. Parce que croire, ce n’est pas une histoire d’adhésion intellectuelle, mais c’est vraiment confier sa vie dans plus que soi. Plus que soi, mais pas à l’extérieur de soi. Plus que soi à l’intérieur de soi. »
C’est l’expérience que fait saint Augustin quand il dit: « Dieu plus intérieur que le plus intime de moi-même et plus élevé que les cimes de moi-même ».
Toute ma gratitude. Je me sens si vaste, juste à l’instant!